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Reflets d'un esprit mutin

5 février 2014

Manifeste anti-aliénation

J'en parle régulièrement ces jours-ci. De cette aliénation totale des femmes à leur image, à leurs paroles, à l'autre, ou devrais-je l'écrire comme ceci: à l'Autre. 

Il ne s'agit plus seulement d'une exposition d'un constat d'une féministe désillusionnée, non, ça va plus loin. Il s'agit uniquement de se rendre compte que malgré toutes nos libertés, on est constamment prisonnières du souci des intentions.

C'est un constat mondial. Mais je préciserai qu'il est d'autant plus grave en France. Cette France que j'aime sans même savoir pourquoi et sans savoir ce qu'elle m'apporte de plus que mon pays d'origine. Cette France dans laquelle je m'époumonne à rester année après année, semestre après semestre, celle dans laquelle je dois lutter pour rester, me battre pour avoir ma place, cette place que j'ai acquis sur papier mais que je n'ai pas encore totalement trouvé socialement après toutes ces années.

Non, ne me dites pas que vous ne savez pas de quoi je veux parler ici. Je parle de ces épisodes où vous rencontrez quelqu'un de sympa mais dont dès la suite du premier épisode, vous commencez à douter et à vous posez mille et une questions sur ses intentions à lui.  

Vous commencez à voir ? 

Combien de fois avez-vous fait la connaissance d'un garçon, d'un mec, d'un homme et vous êtes vous sentis piégées par une relation que vous voyiez évoluée dans un autre sens que celui de la friend zone ? Combien d'amis avez-vous perdu en raison de ces chemins intentionnels qui se séparent et finissent par ne plus être compatibles, l'un désirant plus que l'autre ? Combien de fois avez-vous feint de ne pas voir ? De ne pas savoir, de ne pas vouloir voir, qu'effectivement, le gars sympa à côté duquel vous êtes assis en cours ou avec qui vous travaillez au boulot, n'engage pas la conversation simplement pour être gentil et parce que vous êtes de bons buddy. 

Je rêve du jour où cette série prendra fin. Où nous pourrons enchaîner les épisodes d'une nouvelle série dans laquelle nous fréquenterons qui nous voudrons sans culpabiliser vis-à-vis de notre copain ou vis-à-vis de la personne à laquelle nous nous adressons, qui attend surement plus actuellement, peut-être, probablement, à coup sûr.

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18 janvier 2014

Je est Elle

J'imagine qu'une toute première publication sur ce blog mérite une entrée en matière, une sorte d'introduction puérile et sans doute sans importance sur le pourquoi du comment et le comment ça du pourquoi.
En vérité, je n'ai rien à dire de passionnant car je ne suis personne qui mérite un qualificatif important. Écrire ses pensées, c'est un peu écrire une autobiographie disloquée ou un journal intime. Y ajouter des fabulations et les pensées de ses pensées, c'est rendre ce carnet autofictif. Et qui dit autofictif rappelle ce bon vieux Doubrovsky... :

« Autobiographie ? Non, c'est un privilège réservé aux importants de ce monde, au soir de leur vie, et dans un beau style.

Fiction d'événements et de faits strictement réels ; si l'on veut, autofiction, d'avoir confié le langage d'une aventure à l'aventure du langage, hors sagesse et hors syntaxe du roman, traditionnel ou nouveau. »

Oui, je préfère ça. Hors sagesse, hors syntaxe, hors tout, peut-être.
Bienvenue dans mon esprit mutin.

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